L’ancienne première adjointe au maire de Levallois-Perret a souligné qu’elle considère nécessaire un montant minimal de 5 000 euros par mois pour vivre décemment. Cette déclaration n’est pas sans rappeler les difficultés rencontrées par de nombreuses personnes face à l’inflation et aux coûts croissants de la vie quotidienne.
Partageant cette expérience avec beaucoup de Français, elle a réitéré l’impact de l’inflation sur sa situation financière, déclarant qu’elle et son mari vivent dans une maison nécessitant un entretien constant, symbole de trente-cinq ans de souvenirs et d’attachement. Mais, comme elle le souligne, «tout augmente, et on a du mal et on tire la langue, comme tout le monde».
Le Spectre des Difficultés Financières : Au-delà des Dettes
Lors de son intervention, la question des dettes a été soulevée, à laquelle Isabelle Balkany a répondu en élargissant le débat : les difficultés financières ne sont pas l’apanage des personnes endettées. Elle a fait valoir que même sans dettes, les augmentations constantes des coûts fixes comme l’électricité suffisent à mettre en péril l’équilibre budgétaire de nombreux foyers.
Elle a également souligné que, bien que 4 000 euros mensuels puissent suffire pour une vie modeste dans un studio, ce montant est loin d’être suffisant pour assurer le maintien d’un standard de vie dans une grande maison. Cette distinction importante met en lumière les défis auxquels sont confrontées les personnes ayant à gérer des biens immobiliers et les coûts y afférents.