Sounkamba Sylla, sprinteuse française et musulmane pratiquante, fait face à une situation complexe concernant le port du voile lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques de 2024.
Bien que le Comité International Olympique (CIO) autorise les signes religieux, la stricte laïcité imposée en France pose problème.
La Controverse Autour de Sounkamba Sylla
Sounkamba Sylla, âgée de 26 ans, est membre du relais 4x400m en athlétisme pour l’équipe française. Elle ne débutera ses épreuves qu’à partir du 9 août, sur la piste du Stade de France.
Cependant, l’athlète française se retrouve sous les projecteurs deux jours avant la cérémonie d’ouverture des JO 2024, en raison de l’interdiction qui lui est faite de porter le voile.
Sounkamba Sylla a exprimé sa frustration sur Instagram, soulignant avec ironie : “Tu es sélectionnée aux JO, organisés dans ton pays, mais tu ne peux pas participer à la cérémonie d’ouverture parce que tu portes un foulard sur la tête.”
#JO2024 Pour la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra (@AOC1978) aucune athlète ne pourra porter de #voile « le temps des compétitions, pendant les matchs » 🧕#DimPol @letellier_ftv @France3tv pic.twitter.com/48dS8wsD5H
— DimancheEnPolitique (@DimPolitique) September 24, 2023
La situation illustre le conflit entre les principes de laïcité stricts appliqués en France et les libertés religieuses reconnues par les instances sportives internationales.
La Position du CIO et des Fédérations Internationales
Contrairement à la réglementation française, le CIO ne restreint pas le port de signes religieux pour les athlètes.
La Charte Olympique, en son article 50, stipule qu’aucune forme de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans les sites olympiques, mais elle ne spécifie pas d’interdiction pour les signes religieux personnels.