La large controversĂ©e autour de Jean-Marie Le Pen ne semble pas se dissiper, mĂŞme après sa mort. Son enterrement au cimetière de La TrinitĂ©-sur-Mer soulève des questions inquiĂ©tantes. Quel sera l’avenir de sa tombe ?
La comparaison avec la tombe du maréchal Philippe Pétain est inévitable. De nombreuses personnes se demandent si le site deviendra un point de vandalisme. Pour explorer cette réalité, examinons les faits récents.
La réouverture du cimetière
Le cimetière de La TrinitĂ©-sur-Mer a longtemps Ă©tĂ© un espace de recueillement, ouvert toute l’annĂ©e. Cependant, depuis la rĂ©ouverture, les horaires d’accès sont dĂ©sormais rĂ©glementĂ©s. Les habitants de cette commune de 1.700 habitants affichent des rĂ©ticences face Ă ce changement.
Cette mesure fait suite Ă l’arrivĂ©e de Le Pen parmi les rĂ©sidents. Le maire a agi pour protĂ©ger la tombe de ce personnage clivant. Cette dĂ©cision n’est pas sans consĂ©quences, suscitant des rĂ©actions variĂ©es au sein de la communautĂ©.
Les obsèques de Jean-Marie Le Pen
Lors de ses obsèques, toute la famille Le Pen était présente, attirant ainsi une foule inattendue. Jean-Marie Le Pen, décédé à 96 ans, a été enterré aux côtés de ses parents. Cette cérémonie a généré une attention médiatique sans précédent.
La tombe en granit gris est surmontĂ©e d’une imposante croix celtique. L’absence de vĂ©gĂ©tation autour pourrait Ă©voquer une certaine austĂ©ritĂ©. Cependant, des fleurs ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es au cours des funĂ©railles, tĂ©moignant d’une affection teintĂ©e de controverses.
Vandalisme : un risque toujours présent
La question du vandalisme plane sur la tombe de Jean-Marie Le Pen. Les expĂ©riences passĂ©es avec la tombe de PĂ©tain rĂ©vèlent un risque potentiel. Les dĂ©gradations rĂ©gulières dont elle fait l’objet peuvent-elles se rĂ©pĂ©ter ici ?