Détection historique de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo en France

fièvre hémorragique

Un événement marquant est survenu dans le domaine de la santé publique en France : la détection du virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (FHCC) dans des tiques de l’espèce Hyalomma marginatum. Cet événement a soulevé d’importantes préoccupations concernant la propagation de cette maladie, autrefois confinée à des régions éloignées.

La FHCC est effectivement sur la liste des maladies prioritaires de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Ce virus, transmissible par les tiques, est à l’origine d’épidémies graves, comparables à celles causées par le virus Ebola. Une découverte de cette nature en France est sans précédent.

À travers cette découverte, les chercheurs français, notamment ceux du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad), ont mis en lumière la nécessité d’une vigilance accrue. La surveillance de cette pathologie est cruciale pour prévenir l’apparition de cas humains.

Les premiers résultats de cette étude montrent qu’une centaine de tiques ont été trouvées positives au virus, sur un total de plus de 2 000 échantillons collectés. Cela ouvre la voie à des investigations plus larges pour comprendre l’impact de la FHCC sur la faune locale.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est présente historiquement en Afrique, aux Balkans, au Moyen-Orient et en Asie. Toutefois, des changements climatiques rapides pourraient faciliter son apparition en Europe.

Dans le cadre de l’évolution des écosystèmes, la tique Hyalomma marginatum est en forte expansion. Sa répartition géographique semble s’élargir, notamment autour du pourtour méditerranéen. Cela souligne l’importance d’une sensibilisation et d’une éducation sur ce sujet auprès du public.

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