Malgré cela, Aïcha n’a pas été en mesure de contrôler les choix de son fils, un adulte qui fait ses propres choix.
Cette situation met en lumière un aspect souvent négligé dans les décisions judiciaires : les conséquences sur les membres de la famille qui n’ont pas commis d’infraction.
Aïcha, qui a consacré sa vie à ses enfants et petits-enfants, se retrouve désormais à devoir faire face à une expulsion qui pourrait nuire à sa santé physique et mentale.
Les décisions judiciaires doivent être prises en tenant compte de l’impact qu’elles ont sur les personnes innocentes, surtout quand il s’agit de personnes vulnérables comme Aïcha.
Une décision controversée
La décision d’expulser Aïcha de son logement social a suscité un vif débat. De nombreux habitants de Montpellier se sont mobilisés pour dénoncer ce qu’ils perçoivent comme une injustice.
Les voix se sont élevées pour rappeler que la vieille dame n’est pas responsable des actes de son fils et que la punir ne résout en rien le problème de la drogue.
Les associations de défense des droits des femmes et des personnes âgées se sont également prononcées contre cette expulsion, arguant que le logement est un droit fondamental.