Son père est décédé dans un accident de voiture, plongeant le jeune homme dans une période de profonde tristesse et de désillusion.
Alain Souchon a dĂ©crit ce moment douloureux en ces termes : « J’avais 14 ans. Bref, ce n’Ă©tait pas très drĂ´le dans ma famille. »
Cette déclaration révèle la complexité de son expérience face à la perte, ajoutant une couche de difficulté à une adolescence déjà tumultueuse.
La Gestion du Deuil
Dans une autre interview accordĂ©e au Monde en 2019, Alain Souchon a partagĂ© ses rĂ©flexions sur le deuil de son père, un sujet qu’il avait rarement abordĂ© auparavant.
Il a admis avoir ressenti le besoin de cacher ses Ă©motions, ce qui est une rĂ©action courante chez de nombreuses personnes face Ă la perte d’un ĂŞtre cher.
« Je voulais pleurer tout le temps et, en mĂŞme temps, je me disais qu’il n’allait plus m’engueuler. C’était monstrueux de penser ça, mais en contrepartie, je gagnais une libertĂ©, » a-t-il confiĂ©, exprimant ainsi la dualitĂ© des Ă©motions qu’il a ressenties Ă ce moment de sa vie.
Un Hommage Musical à Son Père
Alain Souchon a su transformer sa douleur en art. Il a rendu hommage à sa mère avec la célèbre chanson « Allô maman bobo », mais il a également composé un titre touchant pour son père, Pierre Souchon.
En 1978, il a écrit « Dix-huit ans que je t’ai à l’œil », une chanson dans laquelle il évoque la perte de son paternel.