Banque : Les sanctions contre un chef d’entreprise après un remboursement anticipĂ©

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La DĂ©cision Du Tribunal : Un Revirement Inattendu

Malheureusement pour lui, le tribunal de commerce de Toulouse n’a pas entendu ses arguments. Non seulement il n’a pas rĂ©ussi Ă  rĂ©cupĂ©rer les 11.000 euros, mais il a Ă©galement Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  payer 800 euros de frais supplĂ©mentaires.

La dĂ©cision du tribunal s’est fondĂ©e sur les contrats signĂ©s par l’entrepreneur, qui stipulaient clairement qu’une pĂ©nalitĂ© de 6% s’appliquait en cas de remboursement anticipĂ©.

La justice a donc estimĂ© que le chef d’entreprise agissait en toute connaissance de cause. Cette dĂ©cision a laissĂ© l’entrepreneur perplexe, car il assure qu’il n’aurait jamais remboursĂ© ses prĂŞts par anticipation s’il avait eu connaissance de ces pĂ©nalitĂ©s.

Une Déception Profonde Et Une Détermination Inébranlable

Face Ă  cette dĂ©cision, l’entrepreneur a exprimĂ© sa profonde dĂ©ception. “Je suis extrĂŞmement déçu par cette dĂ©cision du tribunal, qui donne raison au pot de fer contre le pot de terre.

Mais je ne lâcherai pas. Je continue la procĂ©dure,” a-t-il dĂ©clarĂ©. Cette dĂ©termination montre qu’il est prĂŞt Ă  se battre pour faire valoir ses droits.

L’avocate de l’entrepreneur soutient que la relation de confiance qui s’est Ă©tablie entre son client et la banque, Ă©tablie depuis plus de quarante ans, devrait ĂŞtre prise en compte.

Elle a souligné que personne ne rembourserait un prêt avec un taux de pénalité six fois supérieur à celui du prêt, si son conseiller n’avait pas certifié qu’il n’y aurait aucun frais en cas de remboursement anticipé.

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