La découverte de deux traces d’ADN sur les ossements et les vêtements du petit Émile marque un tournant crucial dans l’enquête sur sa mort. Ces éléments de preuve relancent les interrogations autour de la tragique disparition du jeune garçon, survenue le 8 juillet 2023 au Vernet, un petit village des Alpes-de-Haute-Provence.
Un an et quatre mois après l’ouverture de l’affaire, l’analyse des restes retrouvés fait état de traces d’ADN humaines inconnues. Ces découvertes pourraient potentiellement éclaircir les circonstances de sa disparition.
Le laboratoire d’hématologie médico-légale de Bordeaux a procédé à des analyses minutieuses. Les résultats révèlent que ces traces d’ADN sont partielles et dégradées, mais surtout, elles ne correspondent à aucun membre de la famille d’Émile.
La détermination de l’origine de ces résultats est complexe. Les enquêteurs envisagent qu’il pourrait s’agir d’une contamination accidentelle, ce qui reste une hypothèse à ne pas négliger.
Le petit Émile était en vacances dans la résidence de ses grands-parents lors de sa disparition. Aucun indice solide sur la nature de sa perte n’avait été établi à l’époque, ce qui rend l’enquête d’autant plus délicate.
Le 12 juillet 2023, le parquet de Digne-les-Bains a ouvert une enquête. Cela a été suivi par l’ouverture d’une information judiciaire le 18 juillet, justifiée par « la complexité de l’affaire ».
Au fil des mois, l’enquête a été élargie à des faits criminels tels que l’enlèvement et la séquestration. Ce cadre élargi a permis aux enquêteurs d’explorer de nouvelles pistes, mais sans succès jusqu’à présent.
