Les chercheurs estiment que le climat méditerranéen bénéficie d’un espace propice à l’installation de ces tiques. Les conditions climatiques favorisent leur prolifération, rendant ainsi la France vulnérable à cette maladie virale.
Il est à noter que ces tiques ne cherchent pas volontairement à piquer les humains. Leur fréquence de piqûre est donc jugée faible. Cependant, elles sont assez grosses et plus visibles, ce qui permet de les repérer facilement, avant qu’elles ne se fixent.
La période de vigilance recommandée s’étend généralement entre avril et juillet. C’est à cette période que les activités humaines en milieu naturel sont les plus fréquentes. La sensibilisation du public est essentielle pour réduire les risques d’infection.
En effet, la FHCC n’est pas une simple affection. Selon l’OMS, ce virus peut entraîner de sévères flambées de fièvre hémorragique virale. Le taux de létalité varie entre 10 et 40 %, ce qui en fait une menace sérieuse.
Les symptômes commencent brutalement après une incubation de quelques jours. La fièvre, les douleurs musculaires, une grande fatigue, ainsi que des céphalées sont des marqueurs distinctifs. Les cas les plus graves peuvent amener à des complications respiratoires sévères.
Une transmission du virus à l’homme peut survenir lors d’un contact avec le sang ou autres fluides corporels d’animaux infectés. Ce mode de transmission est particulièrement préoccupant pour les éleveurs ainsi que le personnel vétérinaire.
Face à cette situation, les autorités sanitaires françaises prennent des mesures préventives. Les élevages bovins où ces tiques ont été détectées font l’objet d’une surveillance accrue. Le but est d’isoler et de prévenir toute propagation potentielle.