Des phrases comme « Je ne suis pas un violeur, j’ai été piégé » ou « Je suis victime du système » ont émergé. Ces déclarations parlent de leur refus d’accepter la réalité de leurs actions. Une auto-justification qui reflète un profond état de déni.
De plus, le procès a rappelé une réalité que beaucoup préfèrent ignorer : le profond mépris pour les victimes. « C’est moi la victime, je ne savais pas que j’étais filmé » est une autre déclaration reçue dans la salle d’audience. Une inversion choquante des rôles.
Certains accusés ont cherché à minimiser leurs actes. « Ça n’a duré que 5 minutes, ça ne compte pas », a été prononcé comme une tentative de relativiser l’agression. Cette banalisation de la violence est un signe alarmant dans une société où les comportements doivent être scrutés et dénoncés.
Certaine corporation de victimes a exprimé son désespoir face à ces excuses. Les mots de Gisèle Pelicot sont devenus symboliques de la lutte contre la violence sexuelle en France. Son courage à se dresser face à ses agresseurs a réveillé un élan de solidarité.
En somme, le procès de Mazan fait office de miroir où se reflète l’état de la société face à la violence faite aux femmes. Les excuses émises, tout autant qu’elles sont potentiellement humoristiques, révèlent la tristesse de comportements ancrés dans des logiques de déni.
La parole des victimes, comme celle de Gisèle, doit continuer à être mise en avant. Les souffrances endurées ne doivent jamais être adoucies ou minimisées. Les excuses des accusés servent d’avertissement sur la > et d’écoute.