Gifi annonce la fermeture de 11 de ses magasins, entraînant la suppression de 300 postes

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Une période de turbulence s’ouvre pour Gifi, une enseigne qui a su séduire des millions de consommateurs en France. Une annonce choc a résonné dans toute la France le 3 avril 2025 : 11 magasins vont fermer leurs portes et près de 300 postes vont disparaître.

Ce tournant marque une étape difficile pour cette entreprise qui a encore des signes de renouveau. Mais pourquoi une telle décision ? Les raisons, bien qu’évidentes, méritent examen.

Une stratégie de survie dans un marché compétitif

Gifi, qui connaissait le succès dans les années 90 et 2000, se retrouve aujourd’hui confronté à la concurrence agressive de géants du discount tels que Lidl et Action. Ces enseignes proposent des prix attractifs et un assortiment alimentaire que Gifi n’a pas encore pleinement exploité.

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Pour tenter de s’adapter à ce nouveau paysage commercial, Gifi a récemment lancé une vente de paniers de fruits et légumes à un prix défiant toute concurrence : 4,99€. Malheureusement, ce test est encore trop limité pour être une solution réelle à ses problématiques.

Les fermetures de magasins

Les magasins concernés par cette fermeture sont situés dans plusieurs villes françaises, notamment :

  • Thiais (Val-de-Marne)
  • Stains (Seine-Saint-Denis)
  • Pontault-Combault (Seine-et-Marne)
  • Toulouse
  • Neuville-en-Ferrain (Nord)
  • Saint-Claude (Jura)
  • Saverne (Bas-Rhin)
  • La Ferté-Macé (Orne)
  • Tonnerre (Yonne)
  • Besançon (Doubs)

Cela représente une perte significative, non seulement pour les employés, mais aussi pour les clients qui dépendaient de ces magasins pour leurs achats quotidiens.

Des décisions empreintes de regrets

Les décisions qui mènent à ces événements sont souvent le résultat d’erreurs stratégiques passées. Par exemple, le rachat de Tati en 2017 n’a pas eu les effets escomptés. En somme, ce rachat s’est avéré être une opération coûteuse.

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De plus, l’introduction d’un nouveau système de gestion des stocks n’a pas apporté d’améliorations notables. La direction actuelle, sous la conduite de Philippe Brochand, souhaite changer cette dynamique, mais elle doit faire face à des choix difficiles.


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