Jean-Marie Périer évoque la souffrance de Françoise Hardy avant sa mort

Patrick Sébastien

Après des années de lutte contre le cancer, Françoise Hardy a finalement rendu les armes le 11 juin dernier. Sa disparition a bouleversé la scène musicale française, mais aussi et surtout ses proches, dont Jean-Marie Périer, son premier amour et éternel ami. Cette perte laisse un vide immense et des souvenirs marqués par la douleur et l’amour.

Un amour éternel malgré la séparation

Jean-Marie Périer avait promis de l’aimer jusqu’à la fin, et il a tenu parole. En 2022, au micro de RTL, Jean-Marie Périer déclarait que Françoise Hardy resterait l’amour de sa vie, son âme sœur.

Après des années de lutte contre le cancer, la chanteuse s’est éteinte le 11 juin 2024, à l’âge de 80 ans. Sa disparition a laissé un grand vide dans le cœur de ce grand romantique, qui l’avait rencontrée pour la première fois en 1963.

Je n’ai jamais vu plus séduisant et j’en suis tombé fou amoureux tout de suite, avait-il confié en 2013 dans les colonnes de La Dépêche.

Une amitié indéfectible malgré la fin de leur histoire d’amour

Leur histoire, bien que passionnée, fut de courte durée et prit fin lorsque Françoise Hardy fit la rencontre de Jacques Dutronc, avec qui elle forma l’un des couples les plus emblématiques des années Yé-yé.

L’amour a donc laissé place à l’amitié ; Françoise Hardy et Jean-Marie Périer ne se sont jamais quittés. « J’avais la chance d’habiter depuis un an à 300 m de chez elle. Je l’ai vue jusqu’au bout. Elle a souffert pendant 15 ans et à la fin c’était devenu infernal », a raconté avec émotion le photographe au Parisien dans un article publié ce jeudi 11 juillet.

Les derniers moments déchirants

« Je devais la voir samedi, et le vendredi dans la nuit elle m’envoie un message, une photo de son écran dans le noir avec simplement écrit : ‘ne viens pas demain…’ Puis ça a été l’hôpital, et la fin… »

Une mort qui émeut profondément, mais qui était attendue par Françoise Hardy, épuisée après tant d’années de lutte acharnée, cinquante-cinq chimiothérapies et une douleur incessante.

Françoise Hardy : une artiste engagée en faveur de l’euthanasie

Cela fait exactement un mois que Françoise Hardy a disparu, et déjà Jean-Marie Périer s’est habitué à son absence, soulagé pour son amie après tant d’années de souffrance : « Ça paraît des années déjà… Je suis content pour elle, elle en a tellement bavé. Il faut savoir mourir à temps.

Et quand on veut. Je n’ai pas demandé à vivre, mais je dois avoir le droit de décider quand partir. » Une déclaration qui fait écho au combat de la chanteuse en faveur de l’euthanasie.

Le combat de Françoise Hardy pour l’euthanasie

Dans une interview accordée à Paris Match en décembre 2023, la mère de Thomas Dutronc, qui avouait vivre un cauchemar, avait révélé qu’elle souhaitait mourir « le plus tôt, le plus vite et le moins douloureusement possible » et avait réitéré son espoir de voir le gouvernement français travailler en faveur de la création d’un droit à l’euthanasie.

Désormais, ce combat devra être porté par d’autres, l’interprète de Message personnel ayant rejoint « l’autre dimension », comme elle l’appelait.

Un héritage et un souvenir impérissables

Françoise Hardy laisse derrière elle un héritage musical inestimable et des souvenirs marqués par sa force et sa détermination. Jean-Marie Périer, en évoquant ses derniers moments, rappelle à quel point elle a lutté avec courage contre la maladie, tout en gardant sa dignité jusqu’à la fin. Sa disparition ne signifie pas seulement la perte d’une grande artiste, mais aussi celle d’une femme qui a marqué la vie de ceux qui l’ont connue et aimée.

Un hommage à une icône

Françoise Hardy restera à jamais dans les cœurs de ceux qui l’ont admirée et aimée. Son combat contre la maladie, son engagement en faveur de l’euthanasie, et ses derniers moments de souffrance, partagés par Jean-Marie Périer, soulignent la force et la résilience de cette icône de la chanson française. Sa mémoire perdurera à travers ses chansons, ses engagements et les témoignages émouvants de ceux qui l’ont côtoyée.

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