En septembre dernier, le Haut-Commissariat aux droits de l’homme de l’ONU a exprimé son désaccord avec cette politique, soulignant que personne ne devrait être contraint à changer ses choix vestimentaires pour participer à des événements sportifs.
Marta Hurtado, porte-parole du Haut-Commissariat, a dénoncé ces pratiques discriminatoires qui nuisent aux droits fondamentaux des femmes.
Amnesty International a également pris position contre cette interdiction. Dans un rapport publié le 16 juillet 2024, l’ONG a dénoncé les violations des droits humains des femmes musulmanes en France, affirmant que la France est le seul pays européen à imposer une telle interdiction.
Amnesty International a ainsi mis en lumière l’inadéquation entre la politique française et les standards internationaux en matière de droits humains.
La situation de Sounkamba Sylla met en exergue le conflit entre les principes de laïcité en France et les libertés religieuses autorisées par les instances sportives internationales.
Alors que le CIO et la plupart des fédérations internationales ne voient pas d’objection au port du voile, la France maintient une politique stricte qui exclut certains athlètes de manifestations importantes, créant ainsi un débat sur la conciliation entre les valeurs nationales et les libertés individuelles.
La question reste donc ouverte, tant au niveau national qu’international, concernant l’équilibre entre la laïcité et les droits personnels des athlètes françaises.