Cela fait maintenant plus de trois ans que Robin Williams s’est suicidé, laissant derrière lui une communauté de fans en deuil. Si beaucoup pensaient que la dépression et l’abus de drogues étaient à l’origine de son décès, la vérité s’avère bien plus complexe. Lors d’une interview récente, Susan Schneider Williams, veuve de l’acteur, a dévoilé les véritables causes de sa mort, offrant une nouvelle perspective sur ce drame.
Les mots poignants de Robin Williams
Dans cette interview émouvante, Susan a partagé les derniers mots échangés avec son mari avant qu’il ne mette fin à ses jours. Robin Williams, longtemps affligé par une forme de démence appelée démence à corps de Lewy, s’est éteint en août 2014. « La démence à corps de Lewy a tué Robin, » a déclaré Susan, « la dépression n’était que la partie visible de l’iceberg… la véritable menace était l’anxiété qui le submergeait. »
Une lutte invisible
Les médecins avaient donné à Robin trois ans à vivre, une période marquée par la souffrance due à la dépression, l’anxiété et la paranoïa. La semaine précédant sa mort, Robin avait pris rendez-vous dans un établissement pour subir des tests neurocognitifs, espérant trouver un soulagement à son tourment mental.
Un moment de tendresse
Se remémorant leur dernière interaction, Susan a décrit la scène avec une émotion palpable. « Il est entré dans la pièce et m’a demandé si je voulais un massage des pieds, » raconte-t-elle, « mais j’ai refusé sans savoir ce qui allait se passer. » Cet instant anodin s’est transformé en souvenir déchirant lorsque Robin est revenu deux fois pour lui dire « Bonne nuit, mon amour. » Ce furent les derniers mots qu’ils ont échangés.
L’impact de la maladie
La démence à corps de Lewy, une maladie neurodégénérative, avait plongé Robin dans un état de désespoir profond. Susan a décrit comment l’anxiété et la paranoïa se sont intensifiées, rendant chaque jour une lutte épuisante. Elle a souligné que bien que la dépression fût visible, c’était l’anxiété qui l’engloutissait réellement.
Une lutte pour la paix
Malgré les terribles circonstances de sa mort, Susan reconnaît que Robin a peut-être échappé à des souffrances encore plus grandes. « L’anniversaire de sa mort sera toujours un jour triste, » a-t-elle confié, « mais il a probablement évité l’enfer des dernières étapes de sa maladie. » Ces mots montrent une compréhension profonde de la douleur que Robin a endurée.
La découverte dévastatrice de la démence à corps de Lewy
Robin Williams avait déjà surmonté de nombreux défis dans sa vie personnelle et professionnelle, mais rien ne l’avait préparé à l’impact de la démence à corps de Lewy. Cette forme rare de démence provoque des hallucinations, des perturbations du sommeil, des problèmes de mobilité et des fluctuations cognitives, rendant la vie quotidienne incroyablement difficile. En plus de ces symptômes, Robin a également dû faire face à une anxiété paralysante qui l’empêchait souvent de fonctionner normalement.
L’isolement et la peur
Susan a décrit comment Robin était devenu de plus en plus isolé, ne reconnaissant parfois même pas ses proches. « Il était terrifié et confus, » se souvient-elle, « il ne comprenait pas ce qui se passait avec lui et cela le dévorait de l’intérieur. » Ce sentiment de peur constante et de confusion a contribué à l’angoisse insupportable qu’il ressentait, le poussant progressivement vers le désespoir.
Le soutien des proches
Tout au long de cette période éprouvante, Susan a été une présence constante et réconfortante pour Robin. Elle a souligné l’importance du soutien familial et de la compréhension pour ceux qui souffrent de maladies mentales et dégénératives. « Avoir quelqu’un à ses côtés qui comprend et soutient peut faire une énorme différence, » a-t-elle déclaré, ajoutant que ce soutien est souvent ce qui permet de tenir bon face à l’adversité.
Un appel à la recherche et à la compréhension
Susan Schneider Williams utilise désormais sa voix pour sensibiliser le public à la démence à corps de Lewy et pour plaider en faveur de la recherche sur cette maladie dévastatrice. Elle insiste sur le besoin urgent de développer de meilleurs traitements et, éventuellement, un remède pour les personnes atteintes de cette forme de démence. « Nous devons mieux comprendre cette maladie pour aider ceux qui en souffrent et leurs familles, » a-t-elle affirmé avec conviction.
La mémoire de Robin Williams
Malgré la douleur de sa perte, Susan continue de célébrer la vie et l’héritage de Robin Williams. Elle rappelle au monde non seulement ses incroyables contributions en tant qu’acteur et comédien, mais aussi la personne aimante et généreuse qu’il était. « Robin a apporté tellement de joie à tant de gens, » dit-elle, « il serait fier de savoir que son histoire pourrait aider d’autres personnes à surmonter des épreuves similaires. »
Des ressources pour ceux qui souffrent
L’une des principales leçons tirées de cette tragédie est l’importance de demander de l’aide en cas de détresse mentale. Susan exhorte toute personne souffrant de dépression, d’anxiété ou de pensées suicidaires à chercher immédiatement du soutien professionnel. De nombreuses ressources sont disponibles, notamment des lignes de soutien téléphonique et des professionnels de la santé mentale prêts à aider.
Un appel à l’espoir
La mort de Robin Williams est un rappel poignant de la complexité des maladies mentales et de la nécessité d’une aide appropriée. Susan encourage ceux qui souffrent de dépression ou de pensées suicidaires à chercher de l’aide immédiatement. « Il y a toujours de l’espoir, même quand la situation semble totalement désespérée, » ajoute-t-elle.
En partageant ces révélations, Susan Schneider Williams offre un nouvel éclairage sur la tragédie de son mari, Robin Williams. Sa confession poignante souligne l’importance de la sensibilisation et du soutien pour ceux qui luttent contre des maladies mentales. Que l’histoire de Robin inspire à la fois compassion et action dans la lutte contre ces afflictions invisibles.
Manuella Maury est une journaliste suisse renommée, connue pour son travail approfondi et son style d’écriture captivant. Née en 1980 à Lausanne, Manuella a développé dès son plus jeune âge un intérêt marqué pour le journalisme et la communication.
Elle a fait ses études à l’Université de Genève, où elle a obtenu un diplôme en journalisme et communication de masse. Après ses études, Manuella a commencé sa carrière dans un petit journal local à Genève, où elle a rapidement fait ses preuves par sa capacité à traiter des sujets complexes avec clarté et précision.
