Elle a notamment évoqué les difficultés liées à l’alimentation : « C’était du grand n’importe quoi, c’était immonde et dégueulasse. » Elle a été choquée d’apprendre que l’établissement dépensait seulement 4 euros par jour pour nourrir chaque résident.
« Il fallait toujours plus, plus, plus, ça ne s’arrêtait pas. Il y avait toujours des trucs en plus à payer. » Cette situation démontre une incohérence flagrante entre les tarifs pratiqués et la qualité des services offerts.
Négligence dans les soins : un constat alarmant
La situation s’est encore détériorée avec la gestion des soins médicaux. Véronique Genest a décrit une absence de suivi adéquat pour les médicaments, ce qui a conduit à des erreurs fréquentes.
Elle a expliqué que cette négligence a eu des conséquences graves sur la santé de sa mère. En effet, Colette est décédée d’une septicémie, un événement tragique qui a accentué le sentiment d’abandon ressenti par la famille.
« Il n’y avait tellement pas de suivi dans les soins, de suivi dans les médicaments, ils se trompaient tout le temps. » Cette déclaration met en lumière des lacunes préoccupantes dans la gestion des soins aux personnes âgées.
Le sentiment d’impuissance face à la négligence
Face à cette situation, Véronique Genest a exprimé un profond sentiment d’impuissance. Malgré les problèmes graves rencontrés, l’actrice a avoué ne pas avoir eu le temps ni l’énergie pour engager des actions en justice.
Elle a qualifié la perspective de porter plainte de « stérile », soulignant les difficultés administratives et émotionnelles associées à de telles démarches.