Sans hésiter, Caroline Margeridon a immédiatement fait demi-tour, parcourant les 300 kilomètres qui la séparaient de ses enfants à toute vitesse.
Son cÅ“ur battait Ă tout rompre, et son esprit Ă©tait focalisĂ© sur son fils blessĂ©.
La course contre la montre
Dans son Ă©tat de panique, Caroline Margeridon est devenue un danger sur la route.
Elle a Ă©tĂ© arrĂªtĂ©e par la gendarmerie pour excès de vitesse, les gendarmes lui rappelant que son fils avait besoin d’elle vivante.
Ce rappel Ă l’ordre a Ă©tĂ© crucial pour qu’elle reprenne ses esprits et continue son trajet de manière plus sĂ©curisĂ©e.
Un diagnostic inquiétant
Ă€ son arrivĂ©e, un premier diagnostic semblait indiquer qu’Alexandre n’avait rien de grave.
Cependant, sa douleur persistante et son état alarmant ont poussé Caroline à consulter Brice Edouard, un ami médecin.
Le verdict est tombĂ© : ligaments et tendons sectionnĂ©s, en plus d’une phlĂ©bite menaçante.
La gratitude Ă©ternelle
Brice Edouard a sauvĂ© la vie d’Alexandre, et Caroline Margeridon lui en sera reconnaissante Ă jamais.
Sans son intervention rapide, Alexandre aurait probablement succombé pendant la nuit.
Il a dĂ» subir trois mois de piqĂ»res abdominales, une opĂ©ration majeure, et une longue pĂ©riode d’alitement sans rĂ©Ă©ducation en raison de la pandĂ©mie de Covid-19.
Une longue convalescence
Alexandre a passĂ© près d’un an et demi alitĂ©, se remettant lentement de ses blessures.
Caroline Margeridon a veillé sur lui avec une attention sans faille, reconnaissante de chaque jour passé avec son fils en vie.