L’absence de superstitions
Thierry n’était pas superstitieux. Il adoptait une approche très cartésienne, convaincu que les esprits et les fantômes n’existaient pas.
Lorsque les gens évoquaient des histoires de paranormal, il trouvait toujours des explications rationnelles à ces phénomènes supposés.
Au cours de sa carrière, il avait été exposé à des récits terrifiants, avec des corps provenant parfois de scènes de crimes.
Il avait également été confronté à des cas particulièrement difficiles, comme les corps d’enfants victimes d’infanticides.
Malgré ces expériences traumatisantes, ces cas ne représentaient qu’une petite fraction des corps qu’il voyait régulièrement dans la morgue.
Une journée de travail peu ordinaire
Un lundi matin, Thierry s’est rendu à l’hôpital pour commencer une nouvelle semaine de travail. Ce jour-là , le service des soins intensifs lui avait envoyé deux patients décédés.
Après avoir réalisé leurs autopsies, il a conclu qu’ils étaient morts d’un arrêt cardiaque. Ensuite, il a rangé les corps dans le réfrigérateur de la morgue.
Ce jour-là , la morgue était pleine, et il n’y avait plus de place pour un nouveau corps. Avant de quitter son poste, Thierry éteignait toujours les lumières et disait : « À demain » à ses patients décédés.
