Il voit cette compréhension accrue comme une source de souffrance, préférant parfois une existence empreinte de naïveté à une vie marquée par une analyse constante et douloureuse de son environnement.
Il confie : « J’aimerais parfois ne pas analyser ce qui se passe, mais vivre dans une certaine naïveté et être potentiellement plus joyeux, plus heureux ».
Cette lutte entre la compréhension approfondie et le désir d’une vie plus simple et joyeuse reflète la complexité de sa condition.
Pour Paul El Kharrat, la capacité à tout comprendre est à la fois un cadeau et une malédiction, créant une tension constante entre l’intelligence et le bonheur.
Une Réflexion Sur La Vie Et Le Bonheur
Paul El Kharrat termine son interview en réfléchissant à la nature de son bonheur et à son état d’esprit. Il exprime une préférence pour une vie moins intellectuelle, même si cela signifie être moins conscient des réalités complexes de la vie.
Il conclut : « Mieux vaut être un imbécile heureux que quelqu’un de très intelligent et malheureux dans cette société qui ne me comprend pas ».
Cette réflexion sur le bonheur et la compréhension de soi-même souligne les défis uniques auxquels Paul El Kharrat est confronté en raison de son autisme Asperger.
Malgré les difficultés, il continue de naviguer à travers ses relations sociales et son propre bien-être avec une profonde introspection et une sincérité touchante.