Lors des sorties de sa cellule, un « blocage des mouvements » est appliqué, affectant directement les autres détenus. Ce processus garantit que tout déplacement de Palmade se déroule en toute sécurité. Il en résulte un isolement inévitable pour le célèbre humoriste.

Pour tenter de rĂ©duire l’impact de cette mesure, les rendez-vous de Palmade sont planifiĂ©s dans le quartier d’isolement oĂą il est situĂ©. Cela limite les dĂ©sagrĂ©ments causĂ©s aux autres prisonniers.

La cellule de Pierre Palmade a Ă©tĂ© spĂ©cialement prĂ©parĂ©e pour son arrivĂ©e, recevant une repeinte avant son incarcĂ©ration. Ces modifications constituent un autre exemple de l’effort portĂ© Ă  la gestion de sa prĂ©sence.

Les communications de Palmade sont également soigneusement surveillées. Chaque lettre doit passer par le filtre de la direction, tandis que ses appels téléphoniques sont écoutés quotidiennement.

Le personnel doit aussi procĂ©der Ă  des palpations de sĂ©curitĂ© avant chaque visite ou communication. Au sein d’une prison dĂ©jĂ  tendue, ces pratiques peuvent provoquer des frustrations parmi les agents.

Les visites de ses proches nécessitent une validation préalable. Elles se déroulent au fond de la zone parloir, offrant une certaine intimité. Cependant, cela augmente la charge de travail des surveillants, contraints de coordonner ces interactions.

Les mesures de sĂ©curitĂ© s’Ă©tendent mĂŞme aux Ă©ventuelles extrications mĂ©dicales. En cas de transfert Ă  l’hĂ´pital, il est impĂ©ratif de prĂ©server l’anonymat de Palmade.

En conséquence, le secteur des urgences doit être vidé pour éviter toute couverture médiatique non désirée. Ce processus fragile ajoute encore au stress du personnel pénitentiaire.

Si Pierre Palmade avait été incarcéré dans une autre structure, comme au quartier VIP de la Santé à Paris, la gestion de son statut aurait été moins complexe. Cependant, à Bordeaux-Gradignan, les règles pour un détenu « médiatique » sont amplifiées.

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