Procès des viols de Mazan : Gisèle Pélicot face à son ex-mari, tensions et révélations poignantes

Gisèle Pélicot

“Pour moi, c’est le procès de la lâcheté”, a-t-elle martelé, insistant sur le besoin urgent de réformes dans la manière de traiter les agressions sexuelles.

Le Choc De La Défense Et La Réponse De Gisèle Pélicot

L’une des déclarations les plus marquantes de Gisèle Pélicot a été son discours sur les accusés, qui pour la majorité ont nié avoir eu l’intention de violer.

Elle a exprimé son incompréhension face à la banalité des témoignages des prévenus, qui refusent de reconnaître l’ampleur de leurs actes. “J’ai vu défiler à la barre des individus qui nient le viol”, a-t-elle souligné, ajoutant qu’elle se demandait à quel moment ces hommes avaient conscience de leurs actes lorsqu’ils pénétraient dans la chambre de la victime.

La question du consentement est revenue de manière centrale dans ses propos : “À quel moment avez-vous compris qu’elle ne vous avait pas donné son consentement ?” a-t-elle interpellé la cour, visiblement émue.

Gisèle Pélicot a aussi voulu répondre à ceux qui suggèrent qu’elle était encore sous l’emprise de son ex-mari, Dominique Pélicot, lorsqu’elle a témoigné.

Elle a fermement souligné qu’elle n’avait “rien pardonné” et qu’elle ne comprenait pas pourquoi certains continuent à minimiser son rôle dans cette tragédie.

Dans un moment de grande émotion, elle a insisté sur le fait qu’elle ne cherchait pas la reconnaissance mais voulait que l’on se souvienne d’elle et non de son ex-mari : “On se souviendra de madame Pélicot, beaucoup moins de monsieur Pélicot”, a-t-elle déclaré.

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