Le fait qu’une si large population utilise des traitements anti-vomissements rend cette question particulièrement urgente. Ces médicaments sont souvent prescrits pour des symptômes bénins, mais ils pourraient engendrer des risques non négligeables.
En outre, d’autres médicaments, comme certains anti-inflammatoires, peuvent également influencer le risque d’accident vasculaire. L’ibuprofène, par exemple, est régulièrement mis en cause dans différentes études, qui pointent une possible liaison avec le risque d’AVC. Une étude récente évoque ce lien entre inflammation et démence, élargissant ainsi le spectre des risques associés aux médicaments.
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Par ailleurs, une étude de pharmaco-épidémiologie publiée dans le British Medical Journal a révélé que l’usage de certains médicaments augmente le risque d’AVC, surtout chez les personnes présentant déjà des facteurs de risque.
Les médicaments GLP-1 tels qu’Ozempic et Mounjaro, qui ont été popularisés pour leur efficacité dans le traitement du diabète de type 2, soulèvent également des interrogations. Bien que prometteurs, leurs effets secondaires méritent une attention particulière, comme le soulignent plusieurs experts de santé.
Un rapport récent de l’ANSM indique que plus de 8 % des hospitalisations en France sont liées à des effets indésirables causés par des médicaments. Une proportion alarmante qui démontre les enjeux significatifs liés à la sécurité des traitements médicamenteux.
Les résultats de l’étude de l’Inserm indiquent clairement que même des médicaments jugés sûrs peuvent avoir des effets secondaires inattendus. En particulier, leur utilisation prolongée doit être surveillée avec attention, surtout chez les personnes présentant déjà des antécédents de maladies vasculaires.
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