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Imaginez le scénario suivant : Vous êtes en train de profiter d’un déjeuner avec vos amies, rires et bonne humeur au rendez-vous. Puis, sans crier gare, une sensation étrange s’installe dans votre poitrine. Rien de fulgurant, juste une légère gêne, à peine perceptible, que vous décidez d’ignorer. Pourtant, cette petite alerte pourrait être le signe précurseur d’un infarctus du myocarde, une menace souvent sous-estimée chez les femmes.
Un phénomène méconnu
Au fil des décennies, le nombre de femmes touchées par les maladies cardiovasculaires, et plus particulièrement par l’infarctus, a considérablement augmenté. Les plus jeunes en font également les frais, prouvant ainsi que ce fléau ne concerne pas uniquement les générations précédentes. Ce changement s’explique en grande partie par des modes de vie de plus en plus à risque. L’alcool, le tabagisme, une alimentation déséquilibrée et un mode de vie sédentaire favorisent ces pathologies. À cela s’ajoute la diminution de la protection hormonale prémenopausique, augmentant encore le risque. Ainsi, la méconnaissance des symptômes spécifiques aux femmes vient accentuer la problématique.
Les illusions à déconstruire
Beaucoup de femmes pensent que les maladies cardiaques ne les concernent pas avant un certain âge. Cette idée reçue est dangereuse. Ne pas reconnaître les signes d’alerte peut mener à des diagnostics tardifs, voire à des scénarios tragiques. Il est impératif de briser ce tabou pour agir plus tôt et réduire les risques.
Les symptômes classiques et atypiques à surveiller
L’infarctus est souvent synonyme de douleur thoracique intense. Tous les récits le confirment : une douleur brutale, oppressante, irradiant vers le bras gauche, est l’image classique. Pourtant, il est crucial de souligner que près de la moitié des femmes de moins de 55 ans victimes d’un infarctus ne ressentent pas ces symptômes typiques. Voici un breakdown des symptômes à surveiller :
Les signes les plus fréquents :
- Une douleur diffuse dans la poitrine
- Des douleurs irradiantes dans le bras, la mâchoire, le dos ou les côtes
- Un essoufflement à l’effort, même léger
- Une sensation d’angoisse intense
