Cette prise de conscience l’a aidé à s’intégrer dans des environnements où il n’était pas forcément attendu, et à nouer des liens avec les autres de manière authentique.
L’école et le soutien de ses proches
Heureusement, Théo Curin a été bien entouré depuis le début de son parcours. Son école a fait tout ce qui était en son pouvoir pour l’aider à s’adapter à son handicap.
« L’établissement scolaire avait fait les aménagements adaptés pour mon fauteuil roulant », raconte-t-il, soulignant l’importance du soutien institutionnel et de l’accessibilité dans son développement.
De plus, ses camarades de classe ont rapidement appris à l’accepter et à le soutenir, en jouant avec lui et en l’aidant dans ses tâches quotidiennes.
« Mes potes s’amusaient à monter dessus », dit-il en parlant de son fauteuil roulant, et il n’hésitait pas à demander de l’aide aux filles pour des gestes simples comme fermer sa veste ou son cartable.
Cette complicité et cette solidarité entre lui et ses amis ont été essentielles pour son bien-être et son épanouissement au quotidien.
Un message de sensibilisation
Aujourd’hui, Théo Curin a pris une place importante dans la campagne de sensibilisation aux handicaps.
« Mon handicap est comme un ‘icebreaker' », explique-t-il, soulignant comment sa différence lui a permis de briser des barrières et d’aborder des sujets importants avec ceux qu’il rencontre.
Par son engagement, il cherche à sensibiliser le public aux difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap et à la nécessité de prévenir les maladies graves comme la méningite.