Le 11 janvier 2023, une scène d’horreur s’est déroulée sur l’avenue de la Vaugine, à Draguignan. Un homme a été attaqué par deux Rottweilers errants, gravement blessé, échappant à la mort de justesse.
François Giannesini, age de 55 ans et officier de réserve, faisait son jogging habituel lorsque les événements tragiques ont commencé. Les deux chiens, pesant chacun 45 kilos, étaient en liberté, sans laisse et sans maître visible.
« Un revenant », a déclaré le chirurgien qui l’a opéré, soulignant la gravité de ses blessures. François a partagé son expérience terrifiante depuis son lit d’hôpital, décrivant l’horreur qu’il a vécue.
Lors de l’attaque, il s’est retrouvé face à deux animaux qui agissaient comme des fauves. « Je ne sais pas d’où ils venaient », se souvient-il, en essayant de repousser les chiens agressifs.
Les cris de François ont alerté un témoin, qui a assisté à la scène depuis son jardin. Il a décrit la brutalité de l’attaque : « C’était une boucherie », affirme-t-il. Les Rottweilers ont changé rapidement de comportement, passant d’une simple curiosité à une agression violente.
« J’ai été traîné au sol », a rapporté François, qui pesait pourtant 90 kilos. En sacrifiant ses avants bras, il a réussi à protéger son cou et son visage, sans quoi il aurait succombé à ses blessures.
La réaction rapide d’un homme présent à proximité a été cruciale. Celui-ci a immédiatement appelé le maître des chiens, qui est finalement arrivé pour porter secours. Il a surélevé les jambes de François afin de limiter l’hémorragie.
A l’hôpital, la réalité des blessures de François est apparue. Il a perdu plus de deux litres de sang et a reçu plusieurs centaines de points de suture. La guérison sera longue, avec des greffes de peau> à prévoir.
François Giannesini appelle à un meilleur encadrement des chiens dangereux dans l’espace public, soulignant l’imprudence de laisser des animaux de cette taille sans supervision. L’avenue de la Vaugine est prise d’assaut par joggeurs, cyclistes et familles. Il a averti que des incidents comme celui-ci sont non seulement possibles mais prévisibles.
Il déclare : « Il ne devrait pas y avoir de tels chiens dans un lieu aussi fréquenté. » Cela soulève des questions urgentes quant à la législation sur la possession de chiens de race considérée comme dangereuse.