VIDEO. Un bébé atteint de trisomie laissé par sa mère porteuse : « La GPA suscite des malentendus

trisomie

La tendance générale dans ces affaires pourrait être de condamner la GPA. Toutefois, il est essentiel de ne pas réduire cette pratique à ses abus. En effet, des cas de GPA éthiques existent dans le monde, où tous les protagonistes sont traités avec dignité.

La GPA éthique repose sur un cadre légal bien établi. Des pays comme les États-Unis ont mis en place des régulations strictes pour éviter les dérives. Dans ce système, chaque partie impliquée est protégée par des contrats légaux clairs et des obligations morales.

Cela contraste fortement avec le cas de Gammy, qui illustre parfaitement les dangers d’un cadre défaillant. Les intermédiaires impliqués dans cette GPA semblent avoir joué un rôle préjudiciable, menant à des situations tragiques pour l’enfant. C’est une réalité vécue par de nombreuses mères porteuses à travers le monde.

Les médias ont aussi un rôle à jouer dans la perception de la GPA. L’histoire de Gammy, largement couverte, a semblé diaboliser la pratique, alors qu’elle peut être bénéfique dans d’autres contextes. Les reportages sur des histoires individuelles, sans comprendre les systèmes sous-jacents, nourrissent les stéréotypes.

L’opinion publique est souvent influencée par ces récits biaisés. Les personnes nées par GPA sont parfois perçues négativement, comme des « produits » d’un système déshumanisé. À cette heure où la sociologie de la parentalité est un sujet brûlant, il est impératif de changer ce discours.

Les enfants nés par GPA ne sont pas moins humains que les autres. Ils ont des droits et méritent respect et dignité. Cela doit être précisé et intégré dans le débat public. Les fondations et organisations de défense des droits de l’homme ont la responsabilité de porter cette voix.

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