GĂ©rard Depardieu revient et partage son avis sur Jordan Bardella

GĂ©rard Depardieu

Dans une interview accordĂ©e au Journal du Dimanche, GĂ©rard Depardieu revient sur son nouveau film et partage ses opinions sur la politique actuelle. L’acteur lĂ©gendaire n’hĂ©site pas Ă  exprimer ses pensĂ©es sur des sujets variĂ©s, notamment sur Jordan Bardella.

Gérard Depardieu présente son nouveau film

Gérard Depardieu revient sur le devant de la scène avec « Tour de France », le nouveau film de Rachid Djaïdani. Dans ce long-métrage, il incarne un “vieux réac” obligé de faire un road trip avec un jeune rappeur de banlieue.

Pour Depardieu, ce film est Ă  la fois une Ĺ“uvre politique et humaine, similaire Ă  « Mammuth ». « Comme ‘Mammuth’, qui dĂ©nonçait une perte de la parole et de l’identitĂ© liĂ©e au chĂ´mage, ‘Tour de France’ est un film politique : il offre l’espoir d’une comprĂ©hension et d’une fin de la haine. C’est un voyage initiatique qui rĂ©chauffe le cĹ“ur », explique-t-il.

Depardieu est particulièrement attiré par l’idée que des personnes aux origines et idées radicalement différentes peuvent apprendre à se comprendre. « J’ai été élevé dans une cité d’Algériens, j’ai vu tout ce que la France a fait supporter à ces pauvres gens qui s’étaient battus dans nos armées. J’ai voulu leur rendre leur honneur », affirme-t-il.

Son avis sur Donald Trump

Lors de l’interview, GĂ©rard Depardieu aborde Ă©galement la question de la prĂ©sidence de Donald Trump. « Trump n’est pas un abruti, il dit des choses qui le dĂ©passent. Personne ne sait de quoi il va ĂŞtre capable », commente l’acteur. Il voit en Donald Trump plus une source d’incertitude qu’une menace, remettant en question les politiques de ses prĂ©dĂ©cesseurs. « Il a l’intention de faire tout le contraire des politiques mises en Ĺ“uvre par ses prĂ©dĂ©cesseurs. Mais avaient-elles empĂŞchĂ© la pauvretĂ©, les meurtres et les dĂ©rives ? ».

Critique de la montée du Front National

« Tour de France » se concentre sur la France contemporaine, marquée par une montée du Front National. Gérard Depardieu n’hésite pas à exprimer son opinion sur Marine Le Pen. « Marine Le Pen n’est pas une menace, c’est une connerie ! », lance-t-il.

Il critique également une société obsédée par les nouveaux moyens de communication et déconnectée des réalités. « Elle est un des dommages collatéraux d’une société qui ne contrôle pas ses nouveaux moyens de communication et passe son temps à faire des plans sur la comète », ajoute-t-il.

Ses réflexions sur la politique actuelle

Interrogé sur Jordan Bardella et la politique actuelle, Gérard Depardieu ne mâche pas ses mots. « Moi, je suis contre les politiciens qui profitent des peurs des gens pour se faire élire », déclare-t-il. Depardieu critique vivement les tactiques de Bardella et du RN, les accusant de jouer sur les émotions négatives des électeurs.

Un retrait de la célébrité

Loin des débats politiques, Gérard Depardieu préfère se retirer de la célébrité et se plonger dans la lecture. « Je ne suis pas un universitaire. Il y a quinze ans, je mettais très longtemps à venir à bout d’un ouvrage. Il faut dire que j’avais un faible pour les trucs compliqués, comme la Bible ou le Coran, que je relisais plusieurs fois », confie-t-il. Pour lui, la lecture est une évasion et une source de réflexion profonde.

La spiritualité et la paix intérieure

Gérard Depardieu parle également de la spiritualité et de la paix intérieure. « Comme on le voit dans le film, l’islam peut amener une paix de l’âme et une certaine philosophie. Chacun peut trouver sa foi dans la religion qu’il veut », affirme-t-il. Il encourage chacun à chercher sa propre voie spirituelle pour trouver la paix intérieure.

Le retour de Gérard Depardieu sur la scène publique s’accompagne de réflexions profondes et de critiques acerbes sur la politique actuelle. Son avis sur Jordan Bardella et Marine Le Pen montre un acteur engagé et prêt à exprimer ses opinions sans détour. À travers son nouveau film « Tour de France », Depardieu continue de promouvoir des messages de compréhension et de réconciliation, tout en restant un observateur critique de notre société.

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